Tete

Tété

De mère Antillaise et de père Sénégalais, Tété nait à Dakar le 25 juillet 1975. En 1977, il déménage à Bordeaux et trois ans plus tard à Saint-Dizier, en Haute-Marne, dans l’Est de la France. Il y passera une grande partie de sa jeunesse. Il est bercé par les grands jazzmen et les Beatles qu’écoute sa mère. C’est à 9 ans qu’il se met à la musique et s’inscrit dans école de musique pour apprendre le solfège et le violon.
À 16 ans, immobilisé par une jambe cassée, il se met à la guitare. L’instrument est vite adopté et ses premières compositions s’inspirent de Bob Dylan, Jimi Hendrix, Bob Marley, Lenny Kravitz mais aussi Serge Gainsbourg et Queen. Deux ans plus tard, il découvre Keziah Jones : c’est le détonateur. Il decise de montrer sur scene et commence à jouer dans les bars.

Bac « éco » en poche, il choisit à la fac la filière scientifique de Nancy. Pendant ces quatre années d’études, Tété multiplie les expériences musicales. Il découvre le jeu collectif à travers le groupe « Mohonese Be Honest » avant de s’exercer en solo au Twin Peaks. Il y interprète ses références anglo-saxonnes ainsi que ses premières compositions en anglais puis en français. Il prend également des cours de chant.
Tété décide de faire des concerts de guitare à Paris à partir de 1998 soutenu par Sony Music Publising. C’est toujours en solo que ce guitariste autodidacte fait son chemin en écumant les cafés et les restaurants. La qualité de ses performances et l’efficacité du bouche à oreille lui offrirent un grand public. Il sort en 1999 un disque contenant certains titres comme « les envies », « le meilleur des mondes » et « Dodeline ». La FNAC, intéressée, décide de le distribuer.
2000 est l’année importante. À 25 ans Tété est signé chez Epic. Il s’entoure également de deux nouvelles personnes : Evymoon, qu’il a rencontré lors de ses multiples performances scéniques, et Nicolas Picard, batteur et ami de longue date. Il commença alors des concerts avec M, Louise Attaque, Femi Kuti, Tryo…. 115 concerts en un an, dont une participation remarquée aux Francofolies de La Rochelle. France Inter ne tarde pas à le programmer sur ses ondes. Le premier disque, « Préambule », sort chez Epic en novembre 2000, précédant l’album « L’Air de rien » en janvier 2001.

Il débute alors une nouvelle année riche en concerts en France et au Québec. Un public grandissant, des journalistes charmés et une certaine reconnaissance du milieu professionnel, lui valent une première nomination aux Victoires de la Musique.
Entre Paris et Montréal, 2002 est l’heure du retour à l’écriture tout en écoutant de nombreuses musiques : Nina Simone, M, Matthieu Boogaerts, Jacques Dutronc, Ryan Adams, Tom Waits, Chris Whitley, les Cardigans, Björk, des musiques 60’s et 70’s, du hip-hop, du classique, de la musique jamaïcaine… Sans oublier ses lectures : Sartre, Pennac, Kerouac, Salinger, Alphonse Allais…

Après une petite année d’absence, de nouvelles chansons sont testées lors d’une mini tournée solo avant l’entrée en studio pour l’enregistrement du nouvel album « À la faveur de l’Automne ». Cet album sort en octobre 2003. Tété est nommé aux Victoires de la musique en 2004 dans la catégorie « album révélation de l’année ».

En 2006 Tété sort son quatrième album, « Le Sacre des Lemmings et autres contes de la lisière ».

A partir de l’été 2008, Tété et le pianiste-compositeur André Manoukian ont pris la route pour un voyage à la rencontre des héritiers du jazz, du blues, du folk, du hip-hop et du rock. Ce road movie, réalisé en voiture, retrace les 4 étapes des deux musiciens à New York, Miami, La Nouvelle-Orléans, San Francisco. Ils remonteront chaque semaine ensemble et expliqueront les origines d’un style musical. Ils s’entretiendront avec des artistes lors de leur voyage : c’est « Tété ou Dédé » l’émission sur France 5.

En 2009, il pose sa voix, en duo avec Bensé, sur « Dans Ma Soucoupe », titre du premier album de ce dernier.
En 2010 il enregistre une chanson avec Joyce Jonathan.

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