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Snoop Dogg

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Biographie de Snoop Dogg

Snoop DoggNé le 20 octobre 1971 à Long Beach (Los Angeles), dans le quartier nommé Eastside, Calvin ‘Cordozar’ Broadus vit avec ses parents et ses deux frères. Sa famille déménage à North Long Beach où il passe ses années de collège. Il donne des concerts dans son école et se fait connaître dans son quartier. Il se lie d’amitié avec un certain Warren Griffin III et un dénommé Nathaniel Dwayne Hall.

Son diplôme en poche, Snoop se fait arrêter à 15 ans par la police pour possession et vente de cocaïne. Il prend un an ferme. A sa sortie de prison, il intègre le gang des Crips.

En 1990, il fonde avec Nate Dogg et Warren G le trio Three the Hard Way, renommé par la suite 213. Les trois amis enregistrent des maquettes audio dans l’arrière-salle de la fameuse boutique VIP’s, le disquaire de Long Beach. En 1991, Warren donne une cassette de Snoop à son demi-frère Dr Dre. Ce dernier est satisfait du flow et du style de Snoop et lui propose un contrat que Snoop accepte bien évidemment. Dès lors, ils se mettent à travailler ensemble et une prometteuse carrière s’ouvre à Snoop Doggy Dogg…

Doggystyle

Snoop Doggy Dogg est donc signé sur le label Death Row records, créé en 1992 par Dr. Dre et Suge Knight. Il participe avec Dre au morceau Deep Covers sur la bande originale du même nom. C’est sa première apparition officielle.

Fin 1992, Dr. Dre sort le disque The Chronic qui connaît la gloire. Snoop participe à une dizaine de titres de l’album de son mentor. Fin 93, Snoop sort son premier album solo Doggystyle produit en intégralité par Dr. Dre. Carton plein avec les singles What’s My Name ?, Gin and Juice et Doggy Dogg World. Du grand G-funk !

En fin d’année 1994, Snoop sort un court métrage écrit et interprété par lui-même: Murder Was The Case. La vidéo est accompagnée d’une bande originale produite par Dr. Dre avec des tubes comme Murder Was The Case (remix) de Snoop, Natural Born Killaz de Dr. Dre et Ice Cube, et aussi des apparitions de Tha Dogg Pound, Dany Boy, Jewell, ou encore DJ Quick. La BO rencontre le succès.

Snoop participe ensuite aux bandes originales produites par Death Row ainsi qu’aux albums de Warren G (1994), de Tha Dogg Pound (1995) qu’il parraine et de Tupac (1996) assassiné peu de temps après. Snoop lui rendra hommage par la suite.

Son second album, Tha Doggfather, sort en novembre 1996, produit par Daz Dillinger et DJ Pooh. Les ventes sont deux fois moins importantes que celles de Doggystyle. L’ambiance y est évidemment sombre à travers un grand nombre de morceaux, avec des paroles tout aussi tranchantes que dans son précédent album. Beaucoup de membres affiliés aux Crips y sont présents, des personnages que l’on retrouvera tout au long de la carrière musicale du rappeur.

Trouble départ

Snoop quitte Death Row début 1997 après que No Limit records, le label South Side de Master P, ait racheté son contrat à Death Row. Snoop Doggy Dogg choisit dès lors de soigner son style et se rebaptise Snoop Dogg pour son arrivée chez No Limit. Il doit sortir 3 albums sous les couleurs de son nouveau label.

Le 4 août 1998, son troisième album voit le jour: Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told. Ce premier opus signé sous le label au tank ne connaît pas du tout le succès des deux précédents albums sortis chez Death Row. En effet, le disque est décevant: les productions de Meech Wells et de Master P sont assez médiocres et le style South Side diffère du style West Coast auquel Snoop Dogg nous avait habitués. On y trouve des morceaux aux sonorités R&B. Les singles Still a G thang et Woof n’arrivent pas à faire remonter les ventes de l’album. C’est le plus mauvais album de Snoop Dogg.

En 1999, Snoop Dogg retrouve son ancien mentor, le génie en personne, Dr. Dre. Ce dernier produit trois titres, dont le tube Bitch Please avec Xzibit et Nate Dogg, sur le quatrième opus de Snoop: No Limit : Top Dogg. Snoop retrouve le chemin du succès grâce à cet album qui, artistiquement, est très réussi. Dre accompagne Snoop Dogg sur le second single Just Dippin. C-murder, Master P, Mr Magic, Silkk the Shocker, Mystikal, ainsi que tous les rappeurs de la famille No Limit, sont également présents sur l’album. Un coup de maître de la part du rappeur originaire de Long Beach avec un sens fort appréciable de la mise en musique sur certaines chansons sortant du lot.

Une rivalité félonne

Depuis 1998 et la sortie sous Death Row de Retaliation : Revenge and Get Back de Daz Dillinger, son cousin, Snoop est en guerre contre son ex-label car Suge Knight aurait escroqué Daz. Ce dernier quitte Death Row pour fonder DPG Recordz, en fait une branche du label de Snoop: Dogghouse / Doggystyle Records. Résultat: Suge a l’idée de sortir l’album nommé Dead Man Walkin comportant d’anciens morceaux de Snoop enregistrés à l’époque pour Death Row, et ceci dans le but de faire chuter les ventes du prochain album de Snoop Dogg. Heureusement pour lui, Death Row sortira le disque un mois et demi en avance.

En février 2000, le trio de Long Beach, Tha Eastsidaz, formé de Goldie Loc, Snoop Dogg et de Tray Dee, sort l’album Snoop Dogg presents Tha Eastsidaz. Un album assez étonnant dans le style West Coast. Le premier extrait est G’d up. Un album qui connaît un bon accueil de la part du public.

En décembre 2000, le cinquième opus solo de Snoop Dogg voit le jour. Tha Last Meal est le troisième album paru chez No Limit Records et donc clôt le contrat racheté à Death Row records.

Le premier single, Snoop Dogg, What’s My Name ? (part II) le remet dans le bain West Coast: on retrouve les vieilles habitudes de la bonne époque sur une production de Timbaland. Le second single, Lay Low, est une chanson où Snoop est accompagné de Goldie Loc et de Tray Dee, mais également de Kokane, Butch Cassidy, Master P et Nate Dogg. Le clip est très rétrospectif genre années 50. Un peu moins de la moitié de l’album est co-écrit et produit par Dr. Dre, le nouveau patron de la West Coast à l’époque. La présence d’Ice Cube confirme la nouvelle formation de N.W.A. qui s’était faite une année auparavant. Go away, le troisième single ne fait cependant pas autant de bruit que les deux précédents. Symbole du retour sur la West Coast, Tha Last Meal, considéré par les médias comme étant son meilleur opus depuis Doggystyle, permet à Snoop Dogg de faire revivre sa légende.

Incursions au cinéma

Outre la musique, Snoop Dogg se consacre aussi au cinéma. De façon nettement moins intensive mais on peut quand même le voir dans plusieurs films dont Baby Boy en 1997, The Wash en 2001 aux côtés de Dr. Dre et avec de courtes apparitions de DJ Pooh et Eminem, Bones en 2002, et Starsky et Hutch en 2004 où il incarne « Huggy les bons tuyaux ». A son actif également, deux films pornographiques en association avec Larry Flint: Doggystyle et Snoop Dogg’s Hustlaz: Diary of a Pimp.

Le renouveau

Duces and Trayz: The Old Fashioned Way, second album de Tha Eastsidaz, est lancé le 31 juillet 2001, toujours avec cette ambiance gangsta festif. Le clip I Luv It apparaît sur tous les écrans TV américains. L’album est considéré comme n’étant pas à la hauteur de leur précédent opus. Il lui est pourtant semblable, avec le même genre de lyrics, d’aussi bonnes productions, et toujours les trois mêmes rappeurs de Long Beach.

En octobre 2001, nous avons droit au premier best of de Snoop Doggy Dogg. Il regroupe ses meilleurs morceaux enregistrés chez Death Row Records entre 1992 et 1997, chansons tirées des trois albums sortis auprès de son ancien label. On retrouve 16 titres dont 8 inédits ou remixes. Détail étonnant: le CD est signé sous Death Row et Doggystyle Records, le label de Snoop, alors que Suge et Snoop sont en conflit. Au programme: les traditionnels What’s My Name ?, Gin and Juice, Doggy Dogg World, Ain’t No Fun, Vapors, Ain’t Nuthing but a G Thang, Murder Was The Case (remix) puis le remix de Snoop Bounce et des inédits tels que Midnight Love et Eastside. Un coup de maître qui relance Death Row.

Le patron s’affirme

Snoop, devenu indépendant, sort la compilation Snoop Dogg presents Doggystyle Allstars : Welcome to Tha House regroupant des chansons des principaux artistes de son label: E-White, Latoya Williams, Mr Kane, E-40. Des invités de marque sont venus collaborer comme Nate Dogg, The Lady of Rage et Warren G.

Le sixième album solo de Snoop Dogg envahit les bacs des disquaires le 26 novembre 2002. Paid Tha Cost to Be Da Bo$$ permet au rappeur de s’affirmer définitivement en tant que patron de label confirmé. Doggystyle Records serait-il l’avenir du rap West Coast ? Au niveau featuring, les artistes signés sous son label sont logiquement présents. De plus, Snoop fait venir des rappeurs et producteurs de la côte Est tels que Jay-Z, Redman ou Just Blaze. Il retrouve aussi ses potes de Long Beach: Nate Dogg et Warren G.

Surprise: il n’y a aucune production de Dr. Dre, ni d’apparition de Xzibit ou d’Eminem. Snoop Dogg change radicalement de style avec plus de touches R&B et plus de refrains interprétés par des chanteurs à (bonne) voix. Les chansons Ballin’, Beautiful, I Believe In You ou même I Miss That Bitch en sont les exemples typiques. Un titre retient l’attention de l’auditeur : Pimp Slapp’d dans lequel Snoop Dogg, en solo, s’en prend gravement à Suge Knight qui se fait du fric sur son dos, et à celui qui fit le traître en retournant chez Tha Row, et qui est devenu le petit toutou de Suge… Kurupt. Il fait également une remarque à Xzibit qui a refusé de répondre au commentaire de Suge.

Au final, l’album Paid Tha Cost to Be Da Bo$$ marche bien auprès des fans, notamment grâce aux trois singles From Tha Chuuuch to Da Palace, Beautiful et Paper’d up mais n’est tout de même pas trop apprécié par une partie des puristes qui reprochent à cet album de sonner trop R&B et d’avoir un style différent des précédents albums de Snoop.

La machine à sous tourne plein pot

Fin 2003, Tha Row Records dirigé alors par Suge Knight et Kurupt publie Tha Dogg, dernier volet en date de la saga The best of the works avec toujours les mêmes grands tubes de Snoop Doggy Dogg qu’on ne cite plus. Une opération commerciale donc, que les aficionados du rap ont quelque peu mal pris.

Snoop décide de changer un peu ses orientations musicales en voulant toucher un peu à tout ce qui tourne autour du rap mais qui n’en est pas vraiment, si bien qu’après la collaboration avec les Neptunes sur son précédent opus, il signe chez Star Trak, leur label. « On essaie de retrouver le son de The Chronic » avait déclaré Chad Hugo à la presse. On pouvait donc s’attendre à du G-funk à l’ancienne. Son septième album solo sort début décembre 2004 avec le single Drop Hit Like It’s Hot featuring Pharrell Williams. Malgré quelques sonorités funk, l’album est plutôt tourné vers le R&B / pop / rap, un style unique adopté par Snoop Dogg.

Un énième best of du rappeur californien paraît en fin d’année 2005, avec comme particularité de ne pas reprendre un seul titre enregistré sous l’ère Death Row. Un certain désintérêt du grand public se fait ressentir.

Tourné vers l’avenir

Snoop Dogg, après quelques soucis d’ordre juridique, se remet dans le chemin de la raison rapologique. Enregistrant un bon nombre de chansons, il nous revient en novembre 2006 avec un nouvel album fort, intitulé Tha Blue Carpet Treatment, qualifié par beaucoup comme étant sa meilleure sortie depuis Tha Last Meal. L’impact de cet opus redonne du souffle pour la reconstruction de la communauté rap West Coast. Désormais considéré comme le principal porte-drapeau du rap californien, Snoop Dogg gardera-t-il cette énergie pour poursuivre sa carrière en solo après divers projets concernant son label ainsi qu’une saga de plusieurs mixtapes portant le nom de Welcome to Tha Church ? L’avenir nous le dira.

zicactu.com

Discographie

Discographie de Snoop Dogg

Albums
2017 : Neva Left
2016 : Coolaid
2015 : Bush
2013 : Reincarnated
2011 : Doggumentary
2009 : Malice n Wonderland
2008 : Ego Trippin’
2006 That Blue Carpet Treament
2005 The Best of Snoop Dogg
2004 R&G (Rythm & Gangsta): The Masterpiece
2003 Tha Dogg: Best of the Works
2002 Paid Tha Cost To Be Da Bo$$
2001 Death Row’s Snoop Doggy Dogg Greatest Hits
2000 Tha Last Meal
2000 Dead Man Walkin
1999 No Limit: Top Dogg
1998 Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told
1996 Tha Doggfather
1993 Doggystyle

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