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Thomas Fersen

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Biographie de Thomas Fersen

Thomas FersenEntre Serge Gainsbourg et Jacques Higelin, Thomas Fersen réinvente la chanson française, à la manière d’un enfant rêveur. Ses mots décalés, ses personnages naïfs, tout droit sortis d’un monde fabuleux, et ses cravates bariolées, touchent un public de plus en plus large.

Depuis plus de dix ans, ce dandy rockeur construit un univers original et sans âge. Retour sur une carrière loin des sentiers battus.

Imaginaire animalier

Né le 4 janvier 1963 en plein coeur de Paris, dans le 11e arrondissement de la capitale française, Thomas Fersen grandit en banlieue, dans le Val-de-Marne. Petit dernier de la famille -il a deux soeurs aînées-, son enfance est heureuse.

Son père, banquier, et sa mère, infirmière, élèvent leurs trois enfants correctement, même s’ils ne disposent pas de grands moyens financiers. Chez ses grands-parents, près de Roanne, Thomas fait ses premières découvertes: celles de la campagne qui ne quittera jamais son imaginaire animalier -blattes, lapins, poissons, chiens, chevaux et poules traversent ses chansons- et celle de la musique que son grand-père, également banquier et musicien à ses heures perdues, lui fait découvrir.

Il ne reste plus qu’à éduquer son oreille aux différents courants musicaux. Ses deux soeurs s’en chargent, lesquelles passent en boucle les stars des années 60: Polnareff, Michel Delpech, et un jeune débutant: Jacques Higelin. Ce dernier, papa d’Arthur H, autre iconoclaste de la chanson, éblouit Fersen par son approche délirante des mots et de la musique.

Autodidacte

Sa première guitare sert vite de terrain de jeu à cet apprenti poète. Dès quatorze ans, bercé par la musique anglo-saxonne qu’il découvre lors de quelques excursions en Angleterre, Thomas écrit ses premières chansons. Des textes vite oubliés mais qui scellent déjà le futur univers du chanteur.

Il faut dire que son apprentissage est celui d’un autodidacte. Plutôt que de se noyer dans les partitions et les livres, il déserte le domicile des heures durant et traîne dans la capitale, s’initiant au monde des adultes dans les quartiers chauds de Paris.

A seize ans, il fonde ses premiers groupes avec les copains, emportés par la déferlante punk qui ravage tout dès 1977 au Royaume-Uni. Avec sa guitare électrique et beaucoup de volonté, Thomas fréquente des formations aussi éphémères les unes que les autres. Mais la passion est là, au creux du ventre, et déjà le lycée est une lointaine idée.

Forcé par ses parents à poursuivre ses études, le hasard le mène vers un BTS d’électronique, qu’il finit par obtenir tant bien que mal. Ce diplôme en poche, il est embauché dans une petite entreprise qui, rapidement, dépose le bilan.

Amérique du Sud

Thomas est libre malgré lui et, des rêves pleins la tête, quitte l’Europe pour un long voyage en Amérique du Sud. Il en revient rempli de sonorités et de couleurs, dépaysé, neuf. Un voyage salvateur, loin de la grisaille parisienne.

Il prend alors le taureau par les cornes, adopte un nom d’emprunt (Thomas pour le prénom d’un footballeur anglais et Fersen pour l’amant de Marie-Antoinette) et se jette à corps perdu dans l’écriture et la composition. Ses premières maquettes retiennent l’attention d’un ami alors employé chez EMI, qui lui présente Vincent Frerebeau. Nous sommes en 1987 et ce dernier devient rapidement son producteur et ami.

Ton héros Jane

S’en suit le premier 45 tours du chanteur en 1987, Ton héros Jane, qui passe inaperçu et ne satisfait pas son auteur. Il travaille alors dur avec son épouse Véronique, pianiste, et sort en 1990 un deuxième 45 tours tout aussi confidentiel. A 27 ans, papa d’une petite fille Juliette, Thomas ne parvient pas à percer.

Il joue dans les restaurants, accompagné de Véronique au piano et finit par se faire une petite réputation. Aidé de son ami Vincent, il signe même un contrat fin 1991 avec la célèbre firme Warner.

Le Bal des Oiseaux

Ses premières chansons, il les enregistre l’année suivante et en 1993 sort le premier album estampillé Fersen: Le Bal des Oiseaux, dont la couverture est signée d’un certain… Robert Doisneau. C’est enfin le succès, qui le mène de La Rochelle à Bourges, et le fait se produire sur les scènes parisiennes. Consécration: moins d’un an après la sortie de son album, il reçoit la Victoire de la Musique de la Révélation masculine 1993.

Rapidement, Fersen marque les esprits. Ses albums s’accompagnent de clips et de photos originales, signés notamment par Mondino, et sur lesquels le chanteur se démarque de son époque, par sa tenue vestimentaire, les couleurs, son look nonchalant et détaché.

Grand Prix Charles Cros

S’il fait figure d’extraterrestre, son style est pourtant très proche de la tradition musicale la plus ancienne (textes et instruments). Bref, il ne lui faut pas longtemps pour apparaître comme un des chanteurs les plus originaux de sa génération. Le public vient en nombre l’applaudir durant ses tournées marathons (jusqu’à 130 dates en 1998 !). Après avoir reçu le Grand Prix Charles Cros pour son quatrième album en 1999, il atterrit sur la mythique scène de l’Olympia.

Avec Pièce montée des grands jours, son dernier album sorti à l’automne 2003, Thomas Fersen confirme la beauté de son monde intérieur. Un monde loufoque et ultra-réaliste à la fois, où se côtoient de drôles d’oiseaux et des personnages de contes. A seulement quarante ans, Fersen gravit une à une les marches de la notoriété, et la cohérence de son univers si particulier nous invite à une promenade dans la poésie et le rêve. Soyez du voyage !

zicactu.com

Discographie

Discographie de Thomas Fersen

Albums
2019 : C’est tout ce qu’il me reste
2017 : Un coup de queue de vache
2013 : Thomas Fersen & The Ginger Accident
2011 : Je suis au paradis
2008 Trois petits tours
2007 : Best of de poche « Gratte moi la puce »
2005 Le Pavillon des fous
2004 La cigale des grands jours »
2003 Pièce montée des grands jours
1999 Qu4tre
1997 Le Jour du poisson
1995 Les Ronds de carotte
1993 Le Bal des oiseaux

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